l n’existe malheureusement pas de conseils miracles pour réussir, les éléments que nous allons vous fournir sont des vérités immédiates que tous les professeurs vous répéteront tout au long des classes préparatoires et que malheureusement certains élèves ont tendance à oublier.
Elles vous permettront, surtout au début, d’adapter votre rythme de travail à celui requis, de savoir précisément ce qu’on attend de vous, et de vous créer votre propre méthode de travail, celle qui vous permettra de réussir brillamment vos études.
On ne saurait ainsi trop vous conseiller de travailler régulièrement, il est nécessaire de relire et d’apprendre le cours chaque soir pour d’ une part assimiler les concepts introduits en cours mais surtout de profiter des remarques fugaces des différents professeurs qu’ils ont pu faire pendant le cours. Un élève de classe préparatoire ne doit absolument pas travailler au coup par coup pour une colle ou un devoir sur table mais au contraire travailler sur le long terme (le programme des concours couvre l’ intégralité des enseignements des deux années).
Il est de même impératif d’avoir une vie saine, c’est à dire ne pas se coucher à des heures impossibles en raison des devoirs car l’ acharnement n’est pas conseillable. Il faut en effet penser que se coucher très tard n’est pas forcément payant car un élève fatigué sera moins attentif en cours rajoutant d’autant plus de travail à effectuer le soir.
C’est ici plutôt une méthode qu’un conseil que nous allons énoncer .
Bien que la plupart des professeurs insistent sur l’importance essentielle du cours et des théorèmes, que nous ne mettons pas en doute, il est aussi nécessaire d’insister sur l’importance des méthodes de résolutions qui parsèment le cours. Elles sont au même titre que les théorèmes à apprendre par c ?ur et à assimiler car il est dommage de voir de trop nombreux élèves de début de sup, qui, dépassés par la quantité de travail, apprennent bêtement les théorèmes sans rien y comprendre dans le seul but de répondre aux éventuelles questions de cours du lendemain.
Il n’est pas non plus mauvais de travailler en groupe quoiqu’il faille plus ou moins nuancer ce propos. Il est incontestable que le concept d’interrogation mutuelle entre élèves n’est pas mauvais puisqu’il permet de se rendre compte de son propre niveau de compréhension sans avoir à affronter le coté quelque peu officiel du professeur.
Concernant, le travail écrit ou l’apprentissage des cours, chaque élève doit évaluer ses propres besoins : quand certains apprécieront et s’enrichiront à apprendre et à travailler ensemble, d’autres au contraire préféreront rester seuls devant leurs problèmes.
Concernant les exercices et les problèmes, il n’est pas nécessaire d’en effectuer des quantités impressionnantes pour s’assurer que l’on a bien compris. De toute façon la grande majorité des élèves ne trouveront pas le temps de faire des quantités d’exercices, il faut dans tous les cas mettre dans un premier temps l’accent sur le cours. Les exercices à faire ou à refaire sont en premier ceux qui illustrent le cours car ils sont généralement très représentatifs. Viennent ensuite les exercices que le professeur donne à faire en exercices, les problèmes fournis, ou même les exercices posés en colle (refaites les pour vous assurer que vous avez bien compris toutes les subtilités de l’exercice). S’il vous reste du temps (ce qui en général est proche de l’exploit au début) vous pouvez vous plonger dans des livres d’exercices et de problèmes adaptés à votre niveau (Vous pouvez demander conseils à votre professeur).
Il est dommage que dans l’enseignement secondaire, l’accent ne soit pas mis sur ces deux points quasi vitaux qui permet de vérifier ses résultas. Alors n’oublier jamais ce conseil (d’ailleurs s’il y en a bien un à garder c’est celui ci) vérifier toujours l’homogénéité de vos résultats en physique plus particulièrement, et leur ordre de grandeur. A ce propos, il est dommage que certains élèves bien qu’aboutissant à un résultat plausible n’effectuent pas l’application numérique qui leur permettrait de vérifier. Cette démarche est d’autant plus essentielle qu’elle s’adresse à des élèves se destinant à des carrières d’ingénieurs où les résultats numériques sont autant même voir plus importants que les formules littérales.
Concernant les colles, il est important de rappeler les critères de réussite d’une colle. En effet, bien que beaucoup d’élèves soient persuadés que pour faire une bonne colle il faut faire son exercice, le but véritable de la colle est en fait vérifier que l’élève utilise une démarche scientifique cohérente pour arriver au résultat. L’important n’est donc pas le résultat mais la façon d’y arriver. Ainsi, un élève ayant fourni de nombreuses méthodes ou pistes toutes valables mais n’ayant pas obtenu le résultat pourra obtenir une excellente note.